L'homme qui vivait sous terre
Description
<p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">Fred Daniels, un jeune homme noir, se fait arrêter par la police à la fin d’une journée de travail, alors qu’il s’apprêtait à retrouver sa femme qui est sur le point d’accoucher. Un double meurtre a été commis dans le voisinage, et la police a besoin d’un coupable : ce sera Fred Daniels. Mais il parvient à s’échapper presque miraculeusement. Une plaque d’égout qui se soulève lui donne l’idée de s’y glisser. Il découvre alors la ville par en-dessous, grâce à des connexions insoupçonnées entre le système des égouts et les caves et souterrains de la ville. Il parvient ainsi à survivre, à se nourrir, et même à entendre le chant des églises. Puis, il décide de remonter à la lumière...</span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1"> </span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">Écrit dans les années 1940 </span><span style="font-size: 10.0pt; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">–</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1"> juste avant </span><em data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-It',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-It; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">Black Boy </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">qui a rendu Richard Wright célèbre </span><span style="font-size: 10.0pt; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">–</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1"></span><em data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-It',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-It; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">L’homme qui vivait sous terre </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">n’avait jamais été publié sous la forme souhaitée par son auteur jusqu’il y a peu, aux États- Unis. Modifié dans son équilibre et surtout amputé de sa première partie (celle « sur terre »), le texte était certes devenu une nouvelle très connue, mais un livre dont l’intention première de l’auteur semble presque absente, à savoir sa dénonciation d’une société violente et raciste. Le texte ici restauré dans sa longueur initiale fait entendre ce constat de l’injustice subie par la population noire américaine, et ce dans une langue puissante. Le roman, habité à l’extrême par le besoin de traduire le sentiment d’enfermement d’une population condamnée au désespoir, nous plonge dans l’Amérique raciste du milieu du XX</span><span style="font-size: 6.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">e</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1"> siècle, mais le lecteur d’aujourd’hui ne peut pas s’empêcher d’y trouver des échos douloureux de Black Lives Matter.</span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1"> </span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">Richard Wright est né en 1908 à Natchez. Son premier roman, </span><em data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-It',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-It; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">Un enfant du pays </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MyriadPro-Regular',sans-serif; mso-bidi-font-family: MyriadPro-Regular; mso-font-kerning: 0pt;" data-mce-fragment="1">(1940) lui confère une renommée immédiate qui fait de lui le premier grand romancier noir américain. À partir de 1946, il vit à Paris où il est accueilli par Jean-Paul Sartre et le groupe des Temps modernes. Il est mort en 1960.</span></p>
Détails
Auteur: Richard Wright
Editeur: Christian Bourgois
Collection: Littérature étrangère
Format: Broché
Presentation: Broché
Date de parution: 02 2Février4
Nombre de pages: 240
Dimensions: 13,5 x 21,3 x 2
Prix publique: 18,00 €
Information complémentaires
Note: 5
Classification: Sciences humaines et sociales, Lettres > Sciences sociales > Diversités, Discriminations
Code Classification: 3080 > 3081 > 3084
EAN-13: 9782267049961
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