French Cancan

Description

<p style="margin: 0cm; line-height: normal; font-size: 11pt; font-family: DIN; letter-spacing: -0.1pt" class="QUARTAtesto"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial, sans-serif; letter-spacing: 0pt">Le retour de Jean Renoir en France au milieu des années 1950 se veut une renaissance. Après l’exil américain et l’absence des plateaux depuis <span class="QUARTAinclinato">La Règle du jeu</span>, le cinéaste tourne <span class="QUARTAinclinato">French Cancan</span>. En renouant avec le monde de son enfance, le Montmartre de la Belle Époque, il dresse « un pont agréable entre [lui]-même et le public français » en célébrant le cancan, le café-concert, la « joie de vivre ». Le film permet aussi les retrouvailles de Renoir et Gabin pour tenter de retrouver le succès de <span class="QUARTAinclinato">La Grande Illusion</span>.</span></p><p style="margin: 0cm; line-height: normal; font-size: 11pt; font-family: DIN; letter-spacing: -0.1pt" class="QUARTAtesto"><span class="QUARTAinclinato"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial, sans-serif; letter-spacing: 0pt">French Cancan</span></span><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial, sans-serif; letter-spacing: 0pt"> n’est pas pour autant seulement nostalgique. Certes, Renoir est en quête de beauté et de plaisir, en filmant la danse et la chanson et en jouant sur les couleurs et les décors qui reconstituent le Paris 1900, mais il souligne l’arrière-plan du spectacle : un commanditaire finance le Moulin Rouge pour vendre l’illusion de « la grande vie à la portée des petites bourses ». Sous l’harmonie apparente, la persistance des différences sociales est soulignée : Nini, la blanchisseuse promue reine du cancan, n’est-elle pas condamnée à finir comme la vieille Prunelle, ancienne danseuse réduite à mendier ? Renoir donne donc aussi une image teintée de noirceur de la société de la fin du XIX^e siècle, dans laquelle la culture s’industrialise.</span></p><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial, sans-serif">L’ouvrage propose d’étudier en particulier la mise en scène du film. Si la caméra reste souvent statique, c’est pour mieux saisir la profusion de mouvements des acteurs et offrir des cadrages influencés par la peinture.</span><span style="font-size: medium"></span>

Détails

Auteur: Philippe De Vita

Editeur: Gremese

Collection: LES FILMS SELEC

Format: Broché

Presentation: Broché

Date de parution: 29 Juin 2023

Nombre de pages: 102

Dimensions: 14,1 x 20,5 x 0,8

Prix publique: 21,00 €

Information complémentaires

Classification: Littérature générale > Actualités, Reportages > Cinéma

Code Classification: 3435 > 3644 > 3655

EAN-13: 9782366773415