Démocratie impérialiste en Chine
Description
Il n’était jamais arrivé que les questions de l’État et de la stratégie se soient posées au parti révolutionnaire au niveau de la confrontation entre puissances impérialistes continentales, et cela, qui est le caractère essentiel de la nouvelle phase stratégique désormais pleinement à l’œuvre, vaut aussi pour le prolétariat chinois. Quelles voies la lutte de classe empruntera-t-elle dans cette puissance continentale ? Quelles régularités des vieux processus révolutionnaires, des guerres civiles et des luttes politiques reproduira-t-elle sur ce vaste territoire, dans la dialectique du centre et des provinces, et des forces internes et forces externes ? Ou quelles voies originales trouvera-t-elle ? Quels enseignements une minorité révolutionnaire chinoise tirera-t-elle des principales expériences internationales ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions de demain. Le cours des luttes mondiales entre les classes a fait que c’est à l’avant-garde du prolétariat d’Europe qu’il est revenu de restaurer et développer le parti-stratégie, et d’en affirmer l’enracinement dans une métropole impérialiste. Accomplir cette tâche, c’est rendre service aux nouvelles générations de révolutionnaires de tous les pays, et donc aussi au prolétariat chinois.Tous les grands révolutionnaires, Marx, Lénine et Trotsky, ont attribué à la Chine l’importance stratégique qui lui revient. Dans la vision de Marx et Engels, la collision historique avec l’Angleterre entraîna le vieux « fossile vivant » dans le développement du bassin du Pacifique, confirmant l’universalité des lois de développement du capitalisme et jetant simultanément les bases du dépérissement de son rôle historique dans la succession des modes de production de la société divisée en classes. Le développement capitaliste produisait en Chine les classes et les fractions de classe que Marx avait étudiées en Europe, comme Lénine ne manqua pas de le souligner. L’histoire bourgeoise, qui est une histoire internationale, commençait en Chine. Le critère scientifique fondamental pour son analyse sera l’histoire du rapport entre les fractions bourgeoises et les courants politiques, dans la dialectique de leurs intérêts généraux et particuliers décrite pour la première fois par Marx dans Les Luttes de classes en France.Pour ce qui est de la Chine, étant donné ses dimensions continentales, il s’agira nécessairement de fractions et courants régionaux. À leur tour, les fractions et les courants politiques cherchent leur représentation dans les superstructures qui se présentent à eux, qu’ils remplissent et même créent à l’intérieur de l’enveloppe chinoise. Il faut alors étudier ce processus avec nos outils d’analyse politique marxiste de la pluralité de superstructures, forgés dans L’Enveloppe politique à partir des concepts de la démocratie impérialiste et développés dans L’Europe et l’État, au cours de la bataille pour l’enracinement du parti léniniste dans la métropole européenne.
Détails
Auteur: Giulio Motosi
Editeur: Science Marxiste
Collection: Collection Analyses
Format: Broché
Presentation: Broché
Date de parution: 31 Juillet 2023
Nombre de pages: 390
Dimensions: 14 x 21,5 x 2,2
Prix publique: 20,00 €
Information complémentaires
Classification: Sciences politiques > Relations internationales > Relations internationales
Code Classification: 3283 > 3297 > 3298
EAN-13: 9782490073566
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