Oeuvres philosophiques 1773-1790. Le système social. La morale universelle. Catéchisme de la Nature.

Oeuvres philosophiques 1773-1790. Le système social. La morale universelle. Catéchisme de la Nature. - Paul Henri Dietrich Holbach

Description

" Tant que l'éducation sera négligée, la raison persécutée, la vertu méprisée, il na faut pas s'attendre à voir les hommes ni meilleurs, ni plus heureux. " " Les hommes ne sont pas dégénérés : leur raison n'a pas encore été suffisamment développée. Leur nature ne s'est pas dégradée : elle n'a point été convenablement cultivée. " " Un des grands inconvénients du commerce du monde est d'exposer les personnes occupées à devenir les victimes d'une foule d'importuns, de fainéants, d'ennuyeux, qui viennent périodiquement leur apprendre qu'ils n'ont rien à leur dire. " " Les nations pauvres ne sont-elles pas à portée de supplanter les nations les plus riches dans leur commerce ? L'étranger s'adressera toujours au peuple qui lui fournit les marchandises à meilleur compte. Une nation trop riche périt de son embonpoint et deviendra la proie des nations les plus pauvres, qui n'auront point d'argent mais du fer pour la conquérir. " " Ainsi que tous les excès, le commerce trop étendu finit par se punir lui-même. En augmentant dans un pays la masse des richesses, il augmente nécessairement le prix de toutes les denrées, par conséquent celui de la min d'œuvre ou le salaire de l'ouvrier. Dès lors, les manufactures nationales perdent la concurrence avec celles des peuples moins riches qui travaillent à meilleur marché. " " Que dans un coin de l'Asie un imposteur tel que Mahomet parvienne à persuader une centaine d'Arabes imbéciles et à leur faire croire qu'il est un grand prophète, cette erreur paraît d'abord de très peu de conséquence. Cependant on trouve qu'au bout de d'un siècle cette erreur a fait inonder de sang et l'Asie et l'Afrique, et qu'elle est la cause fatale de l'engourdissement stupide dans lequel nous voyons encore gémir les malheureux habitants des plus belles contrées du monde, sur lesquelles un despotisme affreux exerce son empire destructeur. " " La liberté entre les mains d'un être sans culture et sans vertu est une arme tranchante entre les mains d'un enfant. " " On est homme avant que d'avoir une religion, et quelque religion qu'on adopte, sa morale doit être la même que celle de la Nature prescrit à tous les hommes, sans quoi elle serait destructrice pour la société. Rien de plus injuste, de plus inhumain, de plus extravagant, de plus contraire au repos de la société, que de haïr et de persécuter ses semblables pour des opinions. Les opinions ne sont dangereuses que lorsqu'on veut les faire adopter par force à d'autres. Le crime est toujours du côté de celui qui le premier emploie la violence. Rien n'est plus propre à rendre les hommes insociables que le défaut d'indulgence an matière d'opinions. Si quelqu'un méritait d'être privé des droits de l'humanité, ce serait évidemment celui qui voudrait que l'on égorgeât sans pitié tous ceux qui ne penseraient pas comme lui. " " Tout homme qui n'est point alarmé d'une injustice fait au plus obscur de ses concitoyens est un imbécile qui ne mérite lui-même que des fers. " " Aimez, pour être aimé. Voilà le précepte simple auquel peut se réduire la morale universelle. "

Détails

Auteur: Paul Henri Dietrich Holbach

Editeur: Coda

Presentation: Broché

Date de parution: 25 Novembre 2004

Nombre de pages: 842

Poids: 930

Dimensions: 14,5 x 21,0 x 4,0

Prix publique: 49,70 €

Information complémentaires

EAN-13: 9782849670156

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