Not at home

Description
<span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">Walter Benjamin estimait qu’à partir du XIXe </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">siècle l’appartement était </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">devenu un « étui pour l’homme ». Celui-ci constituait ainsi un rempart, une </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">protection contre l’ingérence du monde extérieur. Mais l’histoire du logement </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">est traversée par des influences diverses et multiples, dont notamment </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">les théories de Frederick W. Taylor et la « rencontre de la mécanisation et du </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">foyer » (Sigfried Giedion). Pour certains critiques, ces deux phénomènes ont </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">non seulement contribué à l’éclosion de la teneur « anti-domestique » de la </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">théorie architecturale d’avant-garde, mais aussi mis en crise le sentiment de </span><span style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">chez soi : not at home.</span><div style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">
Or si, à la place d’opposer les sphères privée et publique, on admettait plutôt leur porosité ? Peut-on concevoir que l’ouverture de « l’étui pour l’homme » au monde extérieur ne se fasse pas au détriment des qualités domestiques et des sentiments d’appartenance, de confort, entre autres, qui y sont associés ? Quelles formes peut prendre cette ouverture, en tant que miroir de l’évolution de la société ?
</div><div style="caret-color: #000000; font-family: Helvetica; font-size: 12px; text-size-adjust: auto">Cet ouvrage veut faire un pas de côté et aborder ces questions selon un prisme de vue inédit. Le taylorisme et la mécanisation, la scène du jazz et du music-hall, les nouveaux matériaux issus de la guerre, l’esprit de consommation et l’abondance, la fascination pour le cosmos et le nomadisme, entre autres, sont ainsi jaugés à la lumière de leurs incidences sur la sphère privée domestique, le travail ménager et l’émancipation des femmes. De toute évidence, ces dernières jouent un rôle central dans l’architecture du logement et les mutations profondes du « chez soi ».</div>
Détails
Auteur: Bruno Marchand
Editeur: EPFL Press
Collection: Savoir Suisse
Format: Broché
Presentation: Broché
Date de parution: 24 Novembre 2022
Nombre de pages: 140
Dimensions: 14 x 20,1 x 1,3
Prix publique: 24,50 €
Information complémentaires
Classification: Techniques et Sciences appliquées > Architecture, Urbanisme
Code Classification: 3069 > 3076
EAN-13: 9782889154609
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